Histoire de la vigne en Corrèze

Depuis le VIe siècle après J.C., les premiers vignobles ont été établis par les moines installés en Basse-Corrèze dans un milieu très favorable à la culture de la vigne. Durant des siècles, les vins étaient transportés dans tout le Limousin pour les religieux, les seigneurs et les bourgeois locaux. Grâce aux vignerons, les vignes se sont développées et ont occupé une superfi cie proche de 17 000 ha jusqu'en 1875. C'est alors que le phylloxéra, un minuscule insecte puceron des racines, a détruit en quelques années la totalité des vignobles français en même temps celui de la Basse-Corrèze. Par suite, l'agriculture de la région a été profondément modifiée et, après une replantation d'un quart de l'ancien vignoble détruit, de nouvelles cultures se sont développées. Actuellement, il ne subsiste plus que près de 400 ha de vignes, dont seules quelques dizaines font actuellement l'objet d'un renouveau.

Roger Pouget est ingénieur agronome, docteur ès sciences, directeur de recherches honoraire à l'INRA de Bordeaux. Après ses travaux de recherche sur la génétique et la création de nouveaux cépages et de porte-greffes pour les vignobles français et étrangers, il s'est consacré à des recherches historiques sur la vigne en Corrèze, son pays d'origine.

Auteur
Roger Pouget:Roger Pouget est ingénieur agronome, docteur ès sciences, directeur de recherches honoraire à l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) de Bordeaux. Après ses multiples recherches sur la vigne, il a été conduit à s'intéresser également au châtaignier. Il y a consacré de longues recherches sur l'historique et la culture de cette production essentielle pour le Limousin.

Texte du rabat

Depuis le VIe siècle après J.C., les premiers vignobles ont été établis par les moines installés en Basse-Corrèze dans un milieu très favorable à la culture de la vigne. Durant des siècles, les vins étaient transportés dans tout le Limousin pour les religieux, les seigneurs et les bourgeois locaux. Grâce aux vignerons, les vignes se sont développées et ont occupé une superfi cie proche de 17 000 ha jusqu'en 1875. C'est alors que le phylloxéra, un minuscule
insecte puceron des racines, a détruit en quelques années la totalité des vignobles français en même temps celui de la Basse-Corrèze. Par suite, l'agriculture de la région a été profondément modifiée et, après une replantation d'un quart de l'ancien vignoble détruit, de nouvelles cultures se sont développées. Actuellement, il ne subsiste plus que près de 400 ha de vignes, dont seules quelques dizaines font actuellement l'objet d'un renouveau.