La première guerre mondiale vécue par les habitants de Bouilly (Aube)

Le 1 er août 1914, des centaines de milliers de vie basculent. Près de 150 hommes de Bouilly, dans l'Aube, sont soudainement appelés pour participer à la première guerre mondiale. Ils délaissent les champs de céréales contre ceux de batailles. Il y en a 30 d'entre eux qui ne reviendront pas. Les autres rentreront blessés, conservant des séquelles, ou indemnes, mais ils seront tous marqués à vie de leurs quatre années vécues dans des conditions souvent apocalyptiques. Après plusieurs années de recherches minutieuses, Alain HOURSEAU vous invitent à suivre leurs parcours, représentatifs de l'histoire de ce conflit. Ces soldats Bouillerands, incorporés dans divers types de régiment, sont présents sur tous les fronts, de la Somme en Alsace en passant pas Verdun ou le Chemin des Dames, mais aussi en Orient. Leurs courriers sont des témoignages poignants. Il y a ceux qui décèdent au combat, suite à leurs blessures, de maladie, ou accidentellement. Grâce aux « Journaux des marches et opérations », nous connaissons les circonstances dans lesquelles ils sont mortellement blessés. Certains reçoivent une médaille pour des actions héroïques face à l'ennemi. D'autres enfin restent en captivité en Allemagne. Et dans le village ? La vie continue malgré l'absence des hommes, les réquisitions importantes et les pénuries alimentaires. De nombreuses familles du Nord ou de l'Est sont venues se réfugier et s'installer dès les premières semaines du conflit. La cohabitation doit s'organiser au mieux. Ces simples combattants ne sont plus anonymes, ou de simples noms inscrits sur un cénotaphe. Après un siècle, il est temps de leur redonner la place qui leur revient, celle de glorieux héros. Désormais, nous ne pouvons plus ignorer leur sacrifice.

Alain Hourseau écrit depuis près de 30 ans sur l'histoire de sa région, appelée Champagne Méridionale, et située au sud du département de l'Aube. Historien et archéologue de formation, il a signé une dizaine d'ouvrages et une soixantaine d'articles, publiés dans des revues locales, mais aussi nationales ou internationales. Il est l'auteur d'études préhistoriques ou gallo-romaines, comme « Troyes à l'époque gallo-romaine », ou médiévales avec « Autour du Saint Suaire et de la collégiale de Lirey ». Dans ce livre, il réalise une biographie complète du chevalier Geoffroy de Charny, reprise dans d'autres ouvrages internationaux. Alain Hourseau travaille également sur des documents plus récents, comme ceux de l'époque révolutionnaire et des cartes postales. Il est également le biographe du photographe aubois, Lucien Thalmard. Il a publié ses travaux sur les deux guerres mondiales vécues localement. Enfin, il est sollicité pour la réalisation de panneaux touristiques ou de visites thématiques sur les villages ou les églises de sa région. Il est membre de la Société Académique de l'Aube depuis 1990. Il intervient dans les écoles ou lors de colloques archéologiques ou historiques. De nombreuses conférences sont disponibles, accompagnées de diaporamas. Celles concernant le saint Suaire, et son moule d'enseigne découvert récemment, sont disponibles en anglais.

Autorentext
Alain Hourseau:Alain Hourseau écrit depuis près de 30 ans sur l'histoire de sa région, appelée Champagne Méridionale, et située au sud du département de l'Aube.Historien et archéologue de formation, il a signé une dizaine d'ouvrages et une soixantaine d'articles, publiés dans des revues locales, mais aussi nationales ou internationales. Il est l'auteur d'études préhistoriques ou gallo-romaines, comme « Troyes à l'époque gallo-romaine », ou médiévales avec « Autour du Saint Suaire et de la collégiale de Lirey ». Dans ce livre, il réalise une biographie complète du chevalier Geoffroy de Charny, reprise dans d'autres ouvrages internationaux.Alain Hourseau travaille également sur des documents plus récents, comme ceux de l'époque révolutionnaire et des cartes postales. Il est également le biographe du photographe aubois, Lucien Thalmard.Il a publié ses travaux sur les deux guerres mondiales vécues localement.Enfin, il est sollicité pour la réalisation de panneaux touristiques ou de visites thématiques sur les villages ou les églises de sa région.Il est membre de la Société Académique de l'Aube depuis 1990. Il intervient dans les écoles ou lors de colloques archéologiques ou historiques. De nombreuses conférences sont disponibles, accompagnées de diaporamas. Celles concernant le saint Suaire, et son moule d'enseigne découvert récemment, sont disponibles en anglais.

Klappentext

Le 1 er août 1914, des centaines de milliers de vie basculent. Près de 150 hommes de Bouilly, dans l'Aube, sont soudainement appelés pour participer à la première guerre mondiale. Ils délaissent les champs de céréales contre ceux de batailles. Il y en a 30 d'entre eux qui ne reviendront pas. Les autres rentreront blessés, conservant des séquelles, ou indemnes, mais ils seront tous marqués à vie de leurs quatre années vécues dans des conditions souvent apocalyptiques. Après plusieurs années de recherches minutieuses, Alain HOURSEAU vous invitent à suivre leurs parcours, représentatifs de l'histoire de ce conflit. Ces soldats Bouillerands, incorporés dans divers types de régiment, sont présents sur tous les fronts, de la Somme en Alsace en passant pas Verdun ou le Chemin des Dames, mais aussi en Orient. Leurs courriers sont des témoignages poignants. Il y a ceux qui décèdent au combat, suite à leurs blessures, de maladie, ou accidentellement. Grâce aux « Journaux des marches et opérations », nous connaissons les circonstances dans lesquelles ils sont mortellement blessés. Certains reçoivent une médaille pour des actions héroïques face à l'ennemi. D'autres enfin restent en captivité en Allemagne. Et dans le village ? La vie continue malgré l'absence des hommes, les réquisitions importantes et les pénuries alimentaires. De nombreuses familles du Nord ou de l'Est sont venues se réfugier et s'installer dès les premières semaines du conflit. La cohabitation doit s'organiser au mieux. Ces simples combattants ne sont plus anonymes, ou de simples noms inscrits sur un cénotaphe. Après un siècle, il est temps de leur redonner la place qui leur revient, celle de glorieux héros. Désormais, nous ne pouvons plus ignorer leur sacrifice.