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Travail de Recherche de l'année 2006 dans le domaine Ethnologie / Anthropologie Culturelle, note: 15/20, Université Catholique de Louvain, langue: Français, résumé: Ce travail a pour objectif de (re)mettre en lumière les réfugiés palestiniens du Liban et, plus particulièrement, ceux qui vivent dans les camps de Sabra et de Shatila à la périphérie de Beyrouth. Le camp de Sabra-Shatila est une enclave d'environ 12.000 habitants, une sorte de ghetto localisé dans la banlieue sud-ouest de la capitale libanaise qu'est Beyrouth. Les réfugiés palestiniens qui y vivent le font essentiellement grâce aux aides de l'UNRWA, qui assure presque toutes les structures sociales du camp (écoles, dispensaires de soins, infrastructures sanitaires, aides financières diverses, etc.), et à la débrouillardise. Majoritairement issus de Palestine, refoulés au Liban par vagues successives suite à l'interminable conflit israélo-palestinien, ils tentent, tant bien que mal, en attendant, pour certains, un hypothétique retour au pays, de s'insérer au coeur d'une société libanaise qui ne souhaite pas vraiment les intégrer. Peur de l'autre, qui est à la fois si proche et si différent, et méfiance envers un acteur qu'on rend souvent responsable de la guerre civile libanaise engendrent un certain rejet de ces réfugiés palestiniens.
Agronome spécialisé en régions chaudes et en eaux et forêts Infirmier spécialisé en santé mentale et psychiatrie Master en Santé Publique Anthropologue
Auteur
Agronome spécialisé en régions chaudes et en eaux et forêts Infirmier spécialisé en santé mentale et psychiatrie Master en Santé Publique Anthropologue
Texte du rabat
Travail de Recherche de l'année 2006 dans le domaine Ethnologie / Anthropologie Culturelle, note: 15/20, Université Catholique de Louvain, langue: Français, résumé: Ce travail a pour objectif de (re)mettre en lumière les réfugiés palestiniens du Liban et, plus particulièrement, ceux qui vivent dans les camps de Sabra et de Shatila à la périphérie de Beyrouth. Le camp de Sabra-Shatila est une enclave d'environ 12.000 habitants, une sorte de ghetto localisé dans la banlieue sud-ouest de la capitale libanaise qu'est Beyrouth. Les réfugiés palestiniens qui y vivent le font essentiellement grâce aux aides de l'UNRWA, qui assure presque toutes les structures sociales du camp (écoles, dispensaires de soins, infrastructures sanitaires, aides financières diverses, etc.), et à la débrouillardise. Majoritairement issus de Palestine, refoulés au Liban par vagues successives suite à l'interminable conflit israélo-palestinien, ils tentent, tant bien que mal, en attendant, pour certains, un hypothétique retour au pays, de s'insérer au coeur d'une société libanaise qui ne souhaite pas vraiment les intégrer. Peur de l'autre, qui est à la fois si proche et si différent, et méfiance envers un acteur qu'on rend souvent responsable de la guerre civile libanaise engendrent un certain rejet de ces réfugiés palestiniens.