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'J'ai besoin que le monde m'aime.' Voilà, c'est dit... Après neuf mois d'entretiens et de rencontres, Raymond Gravel laisse tomber cette toute petite phrase. Si quelques mots suffisaient à le définir, ce serait ceux-là: ce besoin d'amour viscéral, profond, est à la base de sa personnalité et constitue l'objet de sa quête existentielle. S'il y a une chose que la maladie n'a pas changée chez lui, c'est bien cette soif de communiquer, de discuter pendant des heures. Or, quand vient le temps de parler de lui-même, Raymond Gravel se transforme en homme de peu de mots. Comme si ce n'était pas important. Comme s'il n'en valait pas la peine. Je me suis souvent demandé, en l'écoutant, ce qu'il serait devenu s'il était né une génération plus tard. Ses sermons en chaire auraient peut-être pris une autre forme. Politicien de carrière, homme de scène, motivateur, ou même journa- liste pour la télévision : il aurait sans aucun doute exercé un métier lui permet- tant de capter l'attention des foules. Après tout, si tant de gens l'écoutent, c'est peut-être parce qu'il a quelque chose d'intéressant à raconter. Au fil de ses entretiens avec l'abbé Gravel, au crépuscule de sa vie, Carl Marchand nous donne à lire l'émouvant récit, au jour le jour, du difficile et ultime combat d'un grand humaniste.
Diplômé en communications (Université de Sherbrooke) en 2007, Carl Marchand est journaliste à Radio-Canada. Au cours de sa carrière, il a travaillé sur la Côte- Nord, en Estrie et également pour le quotidien La Presse à Montréal. Il a été le lauréat du prix Judith-Jasmin volet médias locaux et régionaux en 2008 et en 2010.
Autorentext
Diplômé en communications (Université de Sherbrooke) en 2007, Carl Marchand est journaliste à Radio-Canada. Au cours de sa carrière, il a travaillé sur la Côte- Nord, en Estrie et également pour le quotidien La Presse à Montréal. Il a été le lauréat du prix Judith-Jasmin volet médias locaux et régionaux en 2008 et en 2010.
Klappentext
J'ai besoin que le monde m'aime.Voil c'est dit... Aprs neuf mois d'entretiens et de rencontres, Raymond Gravel laisse tomber cette toute petite phrase. Si quelques mots suffisaient le dfinir, ce serait ceux-l: ce besoin d'amour viscral, profond, est la base de sa personnalit et constitue l'objet de sa qute existentielle. S'il y a une chose que la maladie n'a pas change chez lui, c'est bien cette soif de communiquer, de discuter pendant des heures. Or, quand vient le temps de parler de lui-mme, Raymond Gravel se transforme en homme de peu de mots. Comme si ce n'tait pas important. Comme s'il n'en valait pas la peine. Je me suis souvent demand, en l'coutant, ce qu'il serait devenu s'il tait n une gnration plus tard. Ses sermons en chaire auraient peut-tre pris une autre forme. Politicien de carrire, homme de scne, motivateur, ou mme journa- liste pour la tlvision : il aurait sans aucun doute exerc un mtier lui permet- tant de capter l'attention des foules. Aprs tout, si tant de gens l'coutent, c'est peut-tre parce qu'il a quelque chose d'intressant raconter. Au fil de ses entretiens avec l'abb Gravel, au crpuscule de sa vie, Carl Marchand nous donne lire l'mouvant rcit, au jour le jour, du difficile et ultime combat d'un grand humaniste.
Zusammenfassung
"J'ai besoin que le monde m'aime."Voilà, c'est dit... Après neuf mois d'entretiens et de rencontres, Raymond Gravel laisse tomber cette toute petite phrase. Si quelques mots suffisaient à le définir, ce serait ceux-là: ce besoin d'amour viscéral, profond, est à la base de sa personnalité et constitue l'objet de sa quête existentielle.S'il y a une chose que la maladie n'a pas changée chez lui, c'est bien cette soif de communiquer, de discuter pendant des heures. Or, quand vient le temps de parler de lui-même, Raymond Gravel se transforme en homme de peu de mots. Comme si ce n'était pas important. Comme s'il n'en valait pas la peine. Je me suis souvent demandé, en l'écoutant, ce qu'il serait devenu s'il était né une génération plus tard. Ses sermons en chaire auraient peut-être pris une autre forme. Politicien de carrière, homme de scène, motivateur, ou même journa- liste pour la télévision : il aurait sans aucun doute exercé un métier lui permet- tant de capter l'attention des foules. Après tout, si tant de gens l'écoutent, c'est peut-être parce qu'il a quelque chose d'intéressant à raconter.Au fil de ses entretiens avec l'abbé Gravel, au crépuscule de sa vie, Carl Marchand nous donne à lire l'émouvant récit, au jour le jour, du difficile et ultime combat d'un grand humaniste.