Peter Roehr lartiste avant-garde des anées soixante « J'assemble des choses existantes de même type : cela peut être des objets, des photos, des formes isolées telles que lettres, textes, sons et bruits, du matériel cinématographique, etc. J'appelle les résultats des montages . Je n'utilise pas d'objets organiques, mais uniquement des objets construits, de préférence industriels ». C'est par cette déclaration de 1969 que Peter Roehr (19441968, Francfort-sur-le-Main) caractérise l'ensemble de son projet artistique entre 1962 et 1967. Il compte parmi les artistes les plus avancés, les plus radicaux et les plus révolutionnaires de son époque une époque marquée par la floraison du pop art, de l'art conceptuel et du minimalisme. Son travail en série sans compromis fait comme aucun autre le pont entre ces mouvements et touche aussi à certains aspects du happening (avec les projets dont il a assuré la conservation avec Paul Maenz), de l'appropriation, du land art, du process art et même de l'op art. Ces mouvements, ou plus exactement ces conceptions et pratiques, faisaient partie intégrante d'une société mondialisée de médias et de consommation dont la culture considérait qu'un produit de consommation en valait un autre. À l'instar de nombreux autres artistes européens, on peut aussi dire de Peter Roehr que son uvre a été marginalisée dans le contexte des tendances mondiales à dominance surtout américaine du milieu du 20ème siècle. Dans cette publication, Sarah Hayden et Paul Hegarty analysent pour la première fois en détail les réalisations de Roehr dans les tensions médiatiques du texte, du film, du son, de l'objet, de la photographie et des expositions organisées, le tout sur le terrain de la pratique en série.

Klappentext

»Ich montiere vorhandene Dinge jeweils gleicher Art zueinander: das können z. B. sein: Gegenstände, Fotos, freistehende Formen wie Lettern, Texte, Töne und Klänge, Filmmaterial usw. Die Ergebnisse nenne ich ›Montagen‹. Ich benutze keine organischen, sondern nur konstruierte, am besten industriell hergestellte Gegenstände.« Mit diesem Statement charakterisierte Peter Roehr (1944-1968, Frankfurt am Main) sein gesamtes künstlerisches Projekt, entstanden zwischen 1962 und 1967. Roehr zählt zu den avanciertesten, d. h. radikalen und bahnbrechenden Künstlern seiner Zeit - einer Epoche, die geprägt war vom Aufblühen von Pop Art, Conceptual Art und Minimalism. Sein kompromisslos serielles Werk schlägt in einzigartiger Weise eine Brücke zwischen diesen Bewegungen und berührt auch Aspekte des Happenings (via die mit Paul Maenz kuratierten Projekte), Appropriation Art, Land Art, Process Art und sogar Op Art. All die Bewegungen oder, genauer, diese Auffassungen und Praktiken waren Teil einer globalisierten Medien- und Konsumgesellschaft, in der Kultur ein Konsumprodukt wie alles andere ist. Wie für viele andere europäische Künstler gilt auch für Peter Roehr, dass sein Werk von den globalen, vor allem amerikanisch dominierter Trends seit Mitte des 20. Jahrhunderts marginalisiert worden ist. In der vorliegenden Publikation analysieren Sarah Hayden and Paul Hegarty erstmals umfassend Roehrs Leistungen im medialen Spannungsfeld von Text, Film, Sound, Objekt, Fotografie und Ausstellungsorganisation als Resultate einer grundstürzenden seriellen Praxis. Eine umfassende Chronologie ordnet das Werk ein.